
intervenants occasionnels


SOPHIE BURBALOFF

« J’essaye les épaisseurs, les transparences, travaille encore et toujours le trait, la trace, jusqu’à trouver celle qui me correspond et avec laquelle je pourrais traduire une émotion visuelle. C’est une exploration permanente où la technique et le hasard se croisent, avec des choix différents. Cette recherche fait aussi évoluer mes sujets, peut-être vers plus de poésie ou d’abstraction … »

GUILLAUME PRIÉ

Photographe, réalisateur et auteur indépendant basé en Bretagne, je vous accompagne dans toutes les étapes de vos projets, de la conception de vos campagnes visuelles à la livraison des fichiers.
Mon expertise me permet de capturer l’essence de chaque instant, qu’il s’agisse de portraits authentiques, de reportages d’entreprise, ou de photographies artistiques. Grâce à mon parcours universitaire, j’accorde une grande importance aux mots et à la communication visuelle. En plus de mes compétences en photographie et film, je vous accompagne dans la rédaction de vos contenus professionnels afin de garantir une cohérence entre texte et image. Ancré dans la Bretagne, et plus précisément dans le Finistère, je puise mon inspiration dans les paysages, les couleurs, et l’énergie de cette région. Mon style allie calme et discipline, avec une attention particulière au détail et à la justesse du geste.
Mon approche me permet de révéler plus qu’un simple visage dans un portrait ou de mettre en lumière la chorégraphie des gestes industriels.

CHRISTELLE DUPAQUIER

Artiste de tous les paradoxes, Christelle Dupaquier favorise une approche créative libre et instinctive.
Délibérément autodidacte, elle approfondit son apprentissage des techniques mais également celui des exigences du matériau qu’elle choisi.
Depuis longtemps, la féminité se situe au centre de son inspiration.
Passionnée également par l’expression et le comportement humains, l’artiste s’est orientée, dans le même temps, vers la recherche d’un travail plus spontané, plus brut.
Résolument ancrée dans la terre, Christelle Dupaquier s’en est pourtant récemment détachée pour s’intéresser au bronze.
GERARD FALLY
Gérard Fally est né en 1951 à Malakoff dans les Hauts de Seine. Diplômé de l’École des Arts Appliqués puis de l’École des Beaux Arts de Paris en 1972, il enseigne le dessin, crée un studio d’arts graphiques, est directeur artistique en agence et, enfin, jardine et peint.
Chez Gérard Fally, la peinture est comme une religion. Pas un jour sans peindre, sans observer et saisir toute l’intensité de la lumière. Celle-ci requiert toute son attention car il s’agit de trouver «l’instant décisif », la nuance qui sera retenue sur la toile pour sublimer la nature morte. Le terme n’est d’ailleurs pas approprié pour parler du travail de cet artiste ; il lui préfère l’expression flamande de « vie silencieuse ». Quand on voit le travail de Gérard Fally, on est en effet frappé par la densité de celui-ci, la profondeur qui se dégage d’un simple coing, d’un panier de fruits ou encore d’un chemin de campagne. On est happé par la peinture : on pénètre alors solitaire dans cette « vie silencieuse », intense et simplement belle.
Sa passion pour la nature et son jardin potager se retrouve dans ses « vies silencieuses » qu’il peint sur le vif et où ses modèles sont ses fruits, ses fleurs et ses légumes. Sensible à l’authentique, il cultive d’anciennes variétés de tomates, bourrache, panais, raves, raifort, vitelotte… Il restitue avec réalisme le détail éphémère. Les lumières explosent, la couleur sature et la toile se fait vitrail. Ses sujets sont vivants avec leurs cicatrices, leurs défauts et leurs qualités. Tous sont harmonieusement mis en scène, sur un plan d’équité, comme il voudrait que soit le monde.
Il présente ainsi des toiles tous formats qui semblent se répondre : les poires en conférence, les asperges en bottes, les citrons en échafaudage… Il nous permet surtout de regarder d’un œil neuf ces fruits, ces fleurs et ces légumes que nous côtoyons depuis toujours et leur donne une âme. Gageons que ses peintures, à l’heure bienvenue du bio et de la consommation raisonnée feront des émules !
HERVÉ LOUIS
Hervé Louis est peintre autodidacte. Ses œuvres : des pastels, des aquarelles, et des gouaches. Son inspiration : la nature, le travail sur la végétation, les paysages. Tout est harmonieux dans son travail. Le pastel est remarquable par ses couleurs chaudes et variées, nuancées. Le format de ses tableaux va du très grand au petit.
« J’ai travaillé avec un graveur pastelliste, ça m’a aidé. » Hervé Louis expose depuis 1990, il a reçu de nombreux prix dans différents salons. Il est membre de la fondation Taylor, une association qui s’occupe de peintres.
LÉA MAZÉ
Léa Mazé est originaire de Crozon, où elle naît en 19901. À l’âge de 16 ans, elle participe à des concours de bande dessinée, comme celui des jeunes talents à Quai des bulles, où elle obtient le prix « jeune espoir ». Elle étudie au lycée Vauban de Brest dans la section arts appliqués avant d’intégrer, en 2009, l’école Estienne, en filière cinéma d’animation, dont elle sort en 2011. Elle fait ensuite des études de bande dessinée au lycée Auguste-Renoir de Paris entre 2011 et 2013. Elle obtient son diplôme en 2013. Elle s’installe un temps à Paris puis, en 2017, à Rennes.
En 2015, les éditions de la Gouttière publient sa première bande dessinée, Nora, imaginée initialement dans le cadre d’un projet d’études. La narration porte sur une petite fille qui, envoyée à la campagne, plonge dans une quête initiatique avec des questions existentielles « vers la découverte de la vie, de la mort et de l’amour ». L’album lui vaut un prix littéraire en 2016 au Salon régional du livre pour la jeunesse de Troyes. En parallèle, Mazé illustre le blog où son compagnon publie des articles de vulgarisation en sociologie.
En 2017, elle illustre La Porte des pluies, un texte de Jérémie Semet. Mazé s’associe avec Ingrid Chabbert, qui écrit le scénario de la série Elma, une vie d’ours, qui met en scène « la vie d’une gamine insouciante élevée par un ours ».
En 2018, elle entame en solo la trilogie Les Croques, dont le premier volume, Tuer le temps, remporte le grand prix de la critique dans la catégorie jeunesse. Pour cette œuvre construite comme un thriller, Mazé met en scène des jumeaux : Céline et Colin, dont les parents tiennent une maison de pompes funèbres, ce qui attire aux enfants de nombreuses railleries à l’école ; ils découvrent ensuite sur une tombe des symboles mystérieux ; elle s’inspire des thèmes des pompes funèbres et du harcèlement en milieu scolaire et aborde les problèmes de communication entre enfants et adultes.
En 2020, le troisième volume de sa série Les Croques est retenu dans la sélection du Prix Artémisia 2021 de la bd féminine.
MICHEL HOUSSIN
Michel Houssin se consacre uniquement au dessin depuis bientôt 30 ans. Considérant la couleur comme un camouflage du réel, ses séries de paysages et de visages, trouvent leur fusion dans ses très grands dessins de Foules une sorte de conservatoire paysager de l’humain.
Michel Houssin dans les années 70 peint des toiles de plus en plus sombres. Dans la lignée du geste radical d’Yves Klein il retravaille certaines en les brûlant. En 1979, année de la naissance de sa fille Rachel, un tableau très sombre brûle totalement dans la cheminée sans qu’il puisse interrompre le processus. Ce sera sa dernière peinture, son adieu aux couleurs.
Avec la peinture ce qu’il quitte c’est la toile et son châssis. Son domaine désormais est celui de la feuille. S’il se consacre à des études comme dans les récents portraits de ses étudiants de la Villa Arson de Nice, il se donne les limites d’un temps mesuré et conserve le format commercial du papier. Ses œuvres dessinées en revanche se donnent le format nécessaire au déploiement de leur espace imaginaire, de la taille intime de certaines Broderezh, de Nuages ou de paysages aux très grands espaces de papier utiles au dévoilement des Foules.
Du peintre il conserve les gestes, broyant la poudre de graphite avec les doigts, l’étalant avec les paumes. Il corrige ainsi les traits grisés du crayon. La mine de plomb lui offre des noirs assez doux qu’il modifie à grands tracés de gomme. Ce geste régénère le blanc suave du papier. Dans l’entre-deux règne la pénombre des gris puisque ce qu’il soigne particulièrement ce ne sont pas les extrêmes mais les passages. Il retrouve ainsi dans le dessin des effets connus dans la peinture à la Renaissance, comme des « sfumato ».
SERGE CASTILLO
Pétrir l’argile pour en extraire du sentiment, aller chercher dans cette matière souple et fidèle les traces visibles de l’humanité. Modeler un visage, modeler le corps dans sa projection spatiale, tenter de cerner son langage. La quête est improbable… Elle ne cesse de se renouveler au fil des sculptures. La création est une énigme.
Après avoir vécu plusieurs années en Espagne Serge Castillo s’installe à Uzès. Dans le cadre de sa profession de psychomotricien il anime des ateliers d’éveil artistique pour de jeunes adolescents. En parallèle il s’initie à la sculpture sur bois et la taille de pierre puis au modelage et la sculpture céramique qui deviendront il y a une dizaine d’années son activité à part entière. Ses œuvres sont dès lors exposées dans des galeries et divers événements artistiques. L’un des plus marquants fut la série dédiée à l’exil des républicains espagnols qui fut présentée en 2006 à Terralha à Saint-Quentin-la-Poterie et fit l’objet de multiples expositions en particulier sur des lieux de mémoire de la Retirada pour aboutir à une exposition au musée de la Libération de Paris en 2010. En 2014 il réalise un groupe sculptural de quatre personnages taille réelle pour le musée de l’Aiguille dans l’Orne. Force expressive et humanité nourrissent ce travail.
JULES MAILLARD
Jules Maillard est illustrateur et peintre en lettres, il pose un regard amusé sur le monde, le vin et les oiseaux. Sa collection de papiers peints propose des imprimés variés, pleins d’humour et d’humanité.